lunedì 15 luglio 2013

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En réalité la page blanche n'est pas plate. Oh! Non! Ma main a touché le blanc et il s'est enfoncé jusqu'au coude. Une sensation de douce chaleur d'été le long du bras, j'ai finalement touché les cheveux du mont de blé. Là, à cet instant tout m'est apparu plus réel que le monde. Je n'y ai pas mis la tête car mes yeux étaient déjà secs comme l'argile. Le son avait disparu. Sourd et moelleux. Suspendue là, sur la table en bois, avec les doigts qui touchaient les vibrations des orages, un oiseau blanc. Et gris. Une ride sur le lac et une larme. Facile c'était. Puissant à me brûler les côtes. Je n'avais jamais couru aussi longtemps à en avoir une sensation de bien être éternel. C'était total. Je suis restée une minute qui était une heure et mes épaules ont pris feu. Tout à coup, dans la cuisine, avec les casseroles qui me regardaient depuis le placard grand ouvert. Alors je l'ai laissé dans son esthétique ferreuse et j'ai rejoins les étoiles. Sur le gravier j'ai tout lâché. Par manque de force. Bats-toi petite me disait la lune. Même la torpeur ne m'assommait pas. Seulement l'encre du V-5 Hi-Techpoint y a mis une faim.






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